« […] Drogba eh, Drogba, eh Drogba ! Drogba eh, Drogba, eh marqué ! », chantait la Dream Team DJ.
Tu parles d’un temps où le coupé-décalé n’était pas encore à bout de souffle, depuis le départ de feu Arafat DJ, et surtout d’un temps où quelle que soit l’issue du match, Didier Drogba avait un but dedans.
Depuis qu’il est arrivé au Real Madrid, l'été dernier, il y a un jeune homme d’à peine vingt ans, il les a eus le 29 juin dernier, qui quelle que soit l’issue de la rencontre a lui aussi son nom déjà au tableau d’affichage.
Résultat, le public pourtant exigeant du Santiago Bernabeu, capable d’ovationner les brillants solistes adverses, chante son nom : Hey Jude !
Hier encore, face à un Napoli pas déméritant du tout. Bellingham était sur toutes les lèvres. Retour, caméra, action sur l’Anglais qui a encore marqué hier.
JUDE S’EST FAIT UN NOM
Avant même d’avoir calmé les ardeurs des bons petits du Barça, et ce Gavi, aujourd’hui out pour la saison après une grave blessure, garde du corps personnel, ce jour-là, Jude Bellingham s’était déjà fait un nom.
Avec un début de saison tonitruant ; particulièrement marqué par des prestations convaincantes comme celle du match aller au Stadio Diego Armando Maradona avec une passe décisive cachée et surtout un but de l’ancien coéquipier de Sébastien Haller. Après avoir été mené 1 – 0, le Real Madrid l’emporte finalement 3 à 2 avec un coup de canon de Federico Valverde.
Hier, l’Urugayen et surtout l’Anglais étaient disposés au milieu de terrain dans un inhabituel 4-4-2 à plat version Manchester United des années Ferguson. Si le premier a évolué dans un rôle, central, qu’il connaît, le second lui était déporté sur la gauche. Mais cela ne l’a pas empêché de briller. Loin de là.
Hier, l’Urugayen et surtout l’Anglais étaient disposés au milieu de terrain dans un inhabituel 4-4-2 à plat, version Manchester United des années Ferguson. Beckham, à l'aile.
Si le premier a évolué dans un rôle, central, qu’il connaît, le second lui était déporté sur la gauche. Mais cela ne l’a pas empêché de briller. Loin de là.
HEY JUDE, MÊME À MILIEU L'ENFANT-LÀ FAIT DU BELLIGNHAM
Milieu offensif gauche en phase offensif, milieu travailleur gauche, hier, face au Napoli, le numéro 5 madrilène a été au four et moulin pour permettre à son équipe d’abord de prendre puis de conclure définitivement ce choc du groupe C.
Ainsi après l’ouverture du score par Giovanni Simeone, le fils de l’autre, et l’égalisation de Rodrygo, l’autre homme en fort madrilène, qui reste sur deux doublés sur les deux dernières journées en Liga, Jude Bellingham prend la tête.
22ème minute de jeu. Voyant David Alaba dépassé sa fonction de défenseur axial gauche, Bellingham plonge dans la surface, se fait oublier le temps de se démarquer et que le centre de son coéquipier trouve sa tête chercheuse. Real Madrid 2 – Naples 1.
Plutôt que de s’arrêter après son 4ème but de la compétition, l’ex-milieu de terrain de Dortmund poursuit sur sa lancée, tente et réussit un petit pont (36ème minute), s’agace quand les contre-attaques madrilènes sont mal exploitées. Notamment par Joselu.
Et pendant ce temps-là, Nico Paz, autre entrant, a réalisé un superbe exploit individuel pour faire oublier la superbe égalisation de Zambo Anguissa. Real Madrid 3 – Naples 2.
ET JUDE BELLINGHAM SERT JOSELU SUR UN PLATEAU
Recruté pour être la doublure de Karim Benzema, aujourd’hui en Arabie Saoudite, Joselu en a peine l’étoffe. Mais l’Espagnol évolue aux côtés d’un vingtenaire qui se plaint peut-être après une occasion de but (72ème), rage quand il manque le doublé (78ème minute) mais est capable de lui délivrer un amour de centre avant de demander au Bernabeu de l’acclamer. Real Madrid 4 – Naples 2.
Logiquement élu « homme du match », Jude Bellingham a consolidé un record qu’il venait de battre : celui du madrilène ayant inscrit le plus de buts lors de ses quinze premiers matchs. Il en ait à 15.
À croire que match n’a qu’à être serré comment comment, il a pour lui dedans. Comme un certain Didier :
« […] Drogba eh, Drogba, eh Drogba ! Drogba eh, Drogba, eh marqué ! »