« Ici, c’est Paris ! », crient un peu/souvent/intensément des supporters parisiens pour encourager leurs joueurs.
Hier, au terme d’une rencontre maîtrisée face à un Dortmund sans Haller, laissé sur le banc toute la rencontre, supporters et joueurs ont communié ensemble après la victoire 2 – 0.
Si certains parisiens ont été à la hauteur, d’autres ont manqué l’occasion de se mettre leurs fans dans la poche en débloquant leur compteur buts par exemple. Voici le bulletin de notes parisien.
PARIS SAINT-GERMAIN : PAR ICI LE BULLETIN DE LA DÉFENSE PARISIENNE
Gianluigi Donnarumma (10/20) : certes le portier italien n’a encaissé aucun but hier mais ce n’est pas pour autant que Kaaris, qui « n’a confiance en son Desert Eagle et en Zizou dans les arrêts de jeu », en ferait une punchline. Hon hon.
Achraf Hakimi (13,5/20) : si Disney décide, après la Petite Sirène, de sortir de la naphtaline Peter Pan pour en faire un remake, le Marocain est déjà prêt pour le rôle du Capitaine Crochet. Ce n’est pas Mats Hummels, envoyé à la boutique à l'insu de son plein gré sur le second but, qui dirait le contraire.
Marquinhos (13/20) : brassard sur l’avant-bras gauche, sérieux et appliqué, le Brésilien a rappelé à tout le monde – ou presque – pourquoi on l’appelait Petit Marquis.
Milan Skriniar (12,5/20) : plus tortue que lièvre, le Slovaque a eu très peu de boulot comme travailleur qui sait que : « Vendredi on dure pas de champ ! ».
Lucas Hernandez (12/20) : l’arrière gauche parisien, qui s’est plusieurs fois chamaillé avec Adeyemi, a plus de vice en lui que Deux Flics à Miami.
PARIS SAINT-GERMAIN : PAR ICI LE BULLETIN DU MILIEU PARISIEN
Warren Zaïre-Emery (13,5/20) : c’est typiquement le gars qui n’a pas besoin de Will Aime pour sortir de la friendzone. Ou de n’importe quelle zone d’ailleurs. C’est fort !
Manuel Ugarte (13/20) : un seul être vous manque et tout le milieu est dépeuplé. L’Uruguayen est beaucoup plus efficace pour stabiliser une région en proie à d’intenses combats qu’une certaine organisation onusienne.
Vitinha : auteur d’un tir sur le poteau en 1ère mi-temps, le « Verratti de Koumassi » c’est vraiment celui qui ressemble le plus au stagiaire de l’entreprise. Celui qui a du potentiel mais pas de personnalité, que tu peux envoyer faire des courses, acheter bananes braisées avec arachides ; supplément sable.
Hier plutôt que de faire celles des autres, il a fait les siennes de courses et a été à l'origine du second but ; avec cet une-deux savoureux. Résultat : il a été élu homme du match.
PARIS SAINT-GERMAIN : PAR ICI LE BULLETIN DE L’ATTAQUE PARISIENNE
Ousmane Dembélé (08/20) : 0 passe décisive, 0 but, 7 matches disputés avec Paris. Idris Elba et consorts peuvent aller se rhabiller. C’est bon ! On tient le nouveau James Bond, l’agent 007.
Randal Kolo Muani (09/20) : beaucoup d’activité certes mais un résultat final décevant pour le natif de Bondy aux origines congolaises. Ce n’est pas tout de suite que Fally fera son attalaku dans une chanson de 8 minutes 38 secondes ; plus longue qu’une note vocale remplie de gbairai, de ragots. Toléka !
Kylian Mbappé (12/20) : départ sur des chapeaux de roue avant de rentrer progressivement dans les rangs et ce malgré un but sur pénalty. L’autre natif de Bondy a fait le service minimum. RATP likes this.
Rendez-vous dans deux semaines face à Newcastle qui a décroché un match nul face au Milan AC. Avec un peu de chance, ces mêmes supporters auront l'occasion de crier un peu/beaucoup/intensément : « Ici, c’est Paris ! »