« Tu as eu combien ? », demandent ces camarades de classe qui bien avant Guardiola, et ses conseils/reproches formulés à ses joueurs, à la face du monde, vivaient eux aussi pour les caméras.
Hier, sous nos yeux, les Éléphants ont battu une Uruguay certes privée de Darwin Nuñez et compagnie. Mais loin d’être diminuée de chez diminuée. Résultats : si certains ont mal performé, d’autres ont brillé. Par ici les notes.
GARDIEN D’UN GALAXY
Yahia Fofana : un match sans encaisser de but ce n’est pas pour aujourd’hui. Ou plutôt hier.
Sur les 9 derniers matchs disputés par la Séléphanto, ses cages, il les a gardées inviolées qu’à deux reprises seulement : face à la Guinée-Bissau et le Congo. C’est largement suffisant pour que tu lui donnes ton Galaxy à garder. Marvel likes this. Note : 12/20.
DÉFENSEURS DE LA TERRE D’IVOIRE
Wilfried Singo : plus la peine de chercher ce défenseur hybride, capable d’évolue latéral droit et/ou défenseur central, façon Kyle Walker à Manchester City. Il est bel et bien là. Comment il s’appelle ? Wilfried Singo. Qu’est-ce qu’il a créé ? La solidité. Note : 17/20.
Odilon Kossounou : capable de donner plus de sérieux maux de ventre qu’un jeton sur lequel on a déjà fait projet avant même qu’il ne tombe, quand il s’infiltre tête haute dans les demi-espaces laissés vides par la défense, avant de faciliter la transition, Kossounou est plus efficace qu’Imodium et l’Union Africaine réunis. Note :15/20.
Emmanuel Agbadou : il a tellement bien remplacé Evan Ndicka qu’on n’a presque pas senti l’absence du meilleur ami d’Osimhen. De quoi donner des idées à tous les voleurs de concepts abidjanais. Désormais, on se vole entre nous. Note : 14/20.
Ghislain Konan : c’est le premier Konan depuis Conan le Barbare a écrasé autant la concurrence. À quand son dessin-animé pour le club des petits ? Note :13,5/20.
MILIEUX DE TERRAIN : LAZARE AMANI REDONNE UNE SECONDE VIE AU BALLON
Jean Michaël Seri : ce n’est pas demain la vieille que ses relances permettront de combattre la cherté de la vie. D’ailleurs, l’épisode final de ce Seri approche lentement mais sûrement. Attention au dénouement malheureux. Note : 11/20.
Remplacé par Kader Keita, venu faire apprécier son patronyme, qui fait écho à celui de La Popizaïgne, à défaut de jouer son ballon.
Lazare Amani : brillante introduction face à la République Démocratique du Congo puis confirmation face à l’Uruguay. Personne n’avait autant sauté les étapes depuis Lazare. Mesdames, Messieurs voici : Jean Thierry Lazare Amani. Note : 15/20.
Franck Kessié : l’embellie aura été de courte durée. Franck Kessié est retombé dans ses travers. Il est redevenu moins Zo que Planet. Dommage parce qu’il aurait facilement bu boire Ugarte et Valverde. Note : 12/20.
TROIS ATTAQUANTS, ENFIN UN SEUL HEIN
Nicolas Pépé : le « Robben de Koumassi » ne sort plus sa spéciale mais plutôt des gestes du troisième âge façon la danse du grand-père. Dieu merci, Wozo Vacances c’est pour bientôt. Note : 9/20.
Remplacé par Guéla Doué qui est venu, a vu et a marqué. Jules César s’est retourné dans sa tombe.
Oumar Diakité : coincé/esseulé/isolé au sein d’une solide charnière uruguayenne, l’avant-centre combatif certes aura tout de même donné l’occasion à l’autre de réclamer le titre de Wourou Wourou national. Pardon, faut plus tu vas lui laisser occasion comme ça. Note : 12,5/20.
Jonathan Bamba : cette petite affection que tu commences à développer pour ton cousin qui ne vient qu’aux réunions de famille pour manger/danser/chanter sur Snapchat & Cie, bref faire la Bamba, c’est à cause de Jonathan. Note : 8/20.
Remplacé par Karim Konaté, dont la côte fond plus vite que neige au soleil. Après faut pas dire qu’on t’a pas prévenu, que le réchauffement climatique n’existe pas hein.
Voilà tu sais maintenant les notes des Éléphants qui se cachent derrière le « Tu as eu combien ? » Rendez-vous au prochain épisode.