top of page

CAN 2023 : Spécial Côte d'Ivoire

 « Arsenal aurait pu en marquer bien plus, nous avons eu de la chance de nous en sortir avec trois buts [seulement, NDLR]. », reconnaît Jude Bellingham au terme du quart de finale aller de la Champions League. L’Anglais fourré jusqu’au cou, histoire de mieux décrocher le Ballon d’Or comme un certain Rodri, a pris une part invisible certes mais tout de même au naufrage de son équipe battue : 3 - 0 ! Retour sur une soirée d’anthologie.

ARSENAL SORT L’ARTILLERIE LOURDE FACE AU REAL
La ballade des gens heureux. ©Tous droits réservés

LA PEAU D’ARSENAL, ILS L’AVAIENT VENDUE AVANT D’AVOIR TUÉ LES GUNNERS

Fans, profanes, mais aussi spécialistes - y compris dans la rédaction de Petits Poteaux, la peau d’Arsenal, ils l’avaient pour la plupart vendue avant que le Real ne tue les Gunners. Et pour cause.

ARSENAL SORT L’ARTILLERIE LOURDE FACE AU REAL
4 - 3 - 3 qui se transforme en 3 - 2 - 4 - 1, quand tu vois tu sais. ©Tous droits réservés

D’un côté, les Londoniens à peine revigorés par le retour du starboy Bukayo Saka mais surtout privés entre autres de Gabriel Magalhães et Kai Havertz, remplacés respectivement par Jakub Kiwior et Mikel Merino.

Et de l’autre les Quatre Fantastiques, dont l’association met pourtant en péril l’équilibre même de leur équipe. Surtout quand deux des quatre de devant ne défendent pas, voire pas du tout.

ARSENAL SORT L’ARTILLERIE LOURDE FACE AU REAL
4 - 4 - 2 Quatre Fantastiques, t'as peur. ©Tous droits réservés

Hello Kylian Mbappé et Vinícius Júnior! Le procédé par contre à la récupération du ballon devait faire mal à l’arrière-garde anglaise. 


RELANCES ET OCCASIONS MANQUÉES 

Et le début du match, particulièrement avec les erreurs de relance de Bukayo Saka (15ème) et Jakub Kiwior (23ème) ne présagent rien de bon pour les hommes d’Arteta. 

Et pendant ce temps-là, l’enfant de Bondy manque un face-à-face avec David Raya avant d’être sifflé…hors-jeu (23ème). 


Quelques (7) minutes plus tard, on prend les mêmes et on recommence. Cette fois-ci pas de hors-jeu mais le numéro 9 madrilène perd son duel face au portier espagnol. Son collègue d’en face s’illustre à son tour en fin de première période : double parade du géant belge de deux mètres face à Declan Rice puis Gabriel Martinelli (43ème). 


Certes à la mi-temps, le score est nul et vierge mais Arsenal mène aux poings tactiquement. Particulièrement grâce aux allers-retours judicieux d’un Lewis SKelly entre son côté gauche et sa place dans le double pivot aux côtés de Partey. 

ARSENAL SORT L’ARTILLERIE LOURDE FACE AU REAL
Le vieil homme et la merveille. ©Tous droits réservés

DECLAN LA JOUE COMME BECKHAM

ARSENAL SORT L’ARTILLERIE LOURDE FACE AU REAL
L'original. ©Tous droits réservés

La seconde mi-temps va vite, trop vite pour les hommes de Carlo Ancelotti dont la tête est mise à prix par de nombreux supporters madrilènes ; furieux du comportement de l’équipe qu’il a alignée.


Abandonné dans son couloir gauche, par Jude Bellingham et Vinícius Júnior, David Alaba, revenu à peine à la compétition après une grosse blessure, poursuit Bukayo Saka jusque dans l’axe pour y commettre une faute. 

M. Irfan Peljto, arbitre bosniaque, siffle la faute. Coup franc pour les Gunners. 


Plutôt que de centrer pour un de ses coéquipiers, qui se battent à mains nues dans la surface pour échapper à un Rüdiger, Declan Rice la joue comme Beckham, enroule sa frappe qui contourne littéralement le mur. Courtois n’y peut absolument rien : 58ème minute, Arsenal 1 - Real Madrid 0 ! Et l’Emirates Stadium hurle sa joie. 

ARSENAL SORT L’ARTILLERIE LOURDE FACE AU REAL
La photocopie. ©Tous droits réservés
COURTOIS A FAIT CE QU’IL A PU

Quelques minutes plus tard, Courtois réalise une seconde double parade, bien aidé par David Alaba. On se dit alors que le Real Madrid va encore une fois s’en sortir mais c’était sans compter sur l’homme de la soirée : M. Declan Rice.

DECLAN RIZ ENCORE

Nouvelle fois sur Bukayo Saka encore de Camavinga qui sera expulsé dans les derniers instants de la rencontre ; pour avoir shooté dans le ballon de rage. 

Qui est-ce qui se représente sans avoir masqué ses intentions à travers un beau discours ? Declan Rice. Impossible n’est pas anglais.

Le milieu de terrain qu’Arsenal est parti chercher chez les voisins de West Ham, pour en faire la recrue la plus chère de son histoire, et ces 116 millions d’euros investis, évalue la situation. Ce sera une frappe puissante plutôt qu’un enroulé : Arsenal 2 - Real Madrid 0 !  L’Emirates Stadium explose encore un peu plus. 

ARSENAL SORT L’ARTILLERIE LOURDE FACE AU REAL
Homme du match forcément. ©Tous droits réservés

Le troisième et dernier but - à la 75ème - du champion d’Europe, Mikel Merino, bien servi par Lewis SKelly est anecdotique certes mais place Arsenal dans les meilleures conditions avant le match retour prévu pour le mercredi 16 avril prochain. 

ARSENAL SORT L’ARTILLERIE LOURDE FACE AU REAL
Thibaut Courtois, malgré lui. ©Tous droits réservés
NON, ANCELOTTI N’EST PAS LE SEUL ET UNIQUE RESPONSABLE

D’ici là, Carlo Ancelotti sera à priori encore sur le banc des 15 fois vainqueur de la Champions League. Pas sûr qu’en une semaine, l’Italien aux sourcils broussailleux aura réussi à : faire passer le message à TOUS ses joueurs pour les impliquer davantage dans le repli défensif et le pressing, opter pour des remplacements plus judicieux (plutôt que de remplacer Modrić par Vázquez après le second but) et convaincre son président de sortir le chéquier cet été pour enfin combler le départ de Toni Kroos par exemple. 


La dernière fois que la Casa Blanca l’avait sorti, c'était pour s’attacher les services de Jude Bellingham. 113 millions d’euros soit autant que Declan Rice. 

Hier, le second est devenu le premier joueur à réaliser un doublé sur coup franc dans un match de phase finale de Champions League. Le second lui reconnaissait que :  « Arsenal aurait pu en marquer bien plus, nous avons eu de la chance de nous en sortir avec trois buts [seulement, NDLR]. »



bottom of page