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CAN 2010 : LE JOUR OÙ KADER KEÏTA A JOUÉ SON BALLON FACE À L’ALGÉRIE

Photo du rédacteur: Dozilet KpoloDozilet Kpolo

Dernière mise à jour : 25 janv.

« La Côte d’Ivoire aurait pu gagner au moins 4 CAN ! », assurent au beau milieu d’une discussion ceux qui n’ont jamais digéré les défaites de 2006 à 2012.

Parmi ces souvenirs douloureux, figure en bonne, très bonne position même l’échec, le fiasco, le revers face à la CAN 2010. Et ce ¼ de finale perdu – après prolongations - face à l’Algérie (3-2).

Et pourtant, ce 24 janvier 2010, Kader Keïta était venu « jouer son ballon ». Throwback.

LA CAN 2010 OU LA CAN DES ENFANTS PRÉFÉRÉS DE LA TÉLÉ

Il fut un temps pas si lointain, où il n’y en avait que pour notre pays sur des chaînes étrangères.


Déjà espérance terre d’hospitalité, avant que Tam Sir et la Team Paiya, avec laquelle il y a de l’eau dans le gaz, n’offrent un Coup du marteau en mondovision, la Côte d’Ivoire apparaissait alors régulièrement dans des reportages immersifs, au cœur des Éléphants de Côte d’Ivoire.


De 2006, et cette première qualification à un Mondial, arrachée des mains de Samuel Eto'o et du Cameroun, à 2010, approximativement, il fallait être là le dimanche matin pour regarder les exploits des nôtres sur TF1 et Téléfoot.  


Autant dire qu’ils étaient là, quand nous sommes arrivés en Angola avec favoris placardés sur le visage des joueurs du rigide Vahid Halilhodzic.


Quelques semaines plus tard, il sera remplacé par feu Sven-Göran Eriksson ; mort d’un cancer du pancréas le 26 août dernier.


DES ÉLEPHANTS SANS IDÉES, NI DÉFENSE

Avec le recul, façon pente d’Abidjan Mall, située à la Riviera Bonoumin, parfaite pour tester des conducteurs novices et/ou distraits, nous étions matrixés, il y a des signes avant-coureurs.


Matrixés par la hype, qui means nothing au final, et cette équipe sans jeu à l’ivoirienne, si ce n’est compter sur un exploit individuel d’un Didier « Dahizoko » Drogba ou encore d’un Yaya Touré ; placé au milieu de terrain aux côtés de Didier « Maestro » Zokora et feu Cheick Tioté.


Cette même team capable de se passer d’un de ses plus brillants solistes : M. Abdul Kader « Popito » Keïta alias la Popizaïgne.


L’homme du peuple avant Oumar Diakité. Lui, il restera surtout celui qui grâce à qui on a fait au Mali, coiffé, ce pays voisin ; le 3 février 2024. Célébration loading.


La Popizaïgne avait les défauts de ses qualités, c’est-à-dire une grosse activité irrégulière.

La différence, il l’a faite. Les deux équipes ont chacune inscrit un but.

D’abord la Séléphanto, par l’autre Kalou, le petit frère Salomon, qui s’est offert le luxe de choisir entre les Pays-Bas et la Côte d’Ivoire. Et ensuite, les Fennecs, par Matmour. Le tout sur la pelouse décolorée et défraîchie de Cabinda.

ET KADER KEÏTA JOUA SON BALLON

À peine entré en jeu, Popito s’illustre aussitôt.

89ème minute. Sur un ballon mal renvoyé par l’arrière-garde algérienne, Kader Keïta envoie/expédie/transmet ses salutations au portier Chaouchi d’une frappe du gauche dans la lucarne.

Là, là, y avait pas état d’esprit, il a joué son ballon !

CAN 2010 : LE JOUR OÙ KADER KEÏTA A JOUÉ SON BALLON FACE À L’ALGÉRIE
Il a allumé seulement. ©Tous droits réservés

La joie est encore à son comble, les corps toujours en lévitation, la carte de visite de M. Abdul Kader « Popito » Keïta alias la Popizaïgne elle, traîne encore sur le terrain. La chute des corps habillés, de joie et de gaieté, ne sera que plus brutale.


Dans l’euphorie, le meilleur des pires scenarii arrive : l’Algérie égalise par l’intermédiaire de Majid Bougherra.

La suite, on l’a vécue en direct : un troisième et dernier but qui achève d’éliminer, après prolongations, la Côte d’Ivoire pourtant favorite de la CAN 2010. Quand on écoute au quartier les experts récitent le chapelet des défaites inoubliables : « La Côte d’Ivoire aurait pu gagner au moins 4 CAN ! », on aurait dû la gagner.



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